• Sculptures de l’ennui quotidien

    2011-2012 Edition. 134 Pages. Papier finition mat. Dos carré collé. 20 exemplaires numérotés. Je m’ennuie rarement. Je m’ennuie rarement car j’occupe toujours mes mains. Je pioche sur mon bureau, sous ma table basse, dans ma réserve magique, tous ces petits objets que j’assemble suivant leurs lignes, leurs couleurs, des jeux d’équilibres. Je tords, je coupe, je démonte et remonte, je m’amuse à détourner ces objets que l’on connaît si bien. Je les prends ensuite en photo, comme dans les catalogues, dans un studio avec une lumière douce marquant discrètement les ombres, à la manière des pack shots publicitaires. Je focalise mon objectif sur l’objet, je le décontextualise pour lui donner une nouvelle poétique.
  • RVB

    RVB 2011 Sculpture Bois, peinture, agar-agar, eau, colorants alimentaires. “Rouge vert bleu, abrégé RVB, est un format de codage des couleurs. Ces trois couleurs sont les couleurs primaires en synthèse additive. Elles correspon- dent en fait à peu près aux trois longueurs d’ondes auxquelles répondent les trois types de cônes de l’œil humain. L’addition des trois donne du blanc pour l’œil humain. Elles sont utilisées en éclairage afin d’obtenir toutes les couleurs visibles par l’homme.” in Wikipédia. Trois socles blancs sur lesquels sont directement moulées trois plaques de gélatines alimentaires colorées en rouge, vert et bleu. On parle ici du moment où la photographie et le travail du sculpture se rencontrent, par cette matérialisation de la synthèse additive.
  • Pas d’bras, pas d’chocolat!

    PAS D’BRAS, PAS D’CHOCOLAT! 2012 Sculpture Plâtre, bois, peinture. Dimensions variables. Une architecture utopique et imaginaire qui évoque des buildings si on la regarde dans son ensemble mais également un jeu de construction si on plonge le nez dedans. Le nez, les yeux et la bouche d’ailleurs, car encore une fois l’échelle choisie est là pour rappeler le passé de ces emballages de chocolats qui sont maintenant devenus sculptures. Un souvenir gustatif emprunt de rêverie et de frustration.
  • Potemkine

    POTEMKINE 2012 Plâtre, peinture fluorescente. Dans “Ornement et Crime”, Adolf Loos compare Vienne aux villages potemkiniens, villages crées de toutes pièces dans la campagne désertique et misérable de Russie par le général Potemkine, afin de faire croire grâce à d’habiles constructions en carton-pâte que la richesse était présente dans tout le pays. POTEMKINE est une installation modulaire dont chaque élément peut être utilisé de façon indépendante et différente suivant le lieu d’installation. POTEMKINE est une installation qui prend sa forme de façon in-situ, jouant ainsi avec l’architecture du lieu dans laquelle elle est exposée. Les moulages et autres empreintes prennent ici valeur d’éléments ornementaux, jouant avec le matériau plâtre et son utilisation dans le domaine habituel du staff, technique de prédilection pour la réalisation de moulures. L’utilisation de la peinture fluorescente se reflétant sur le mur blanc et produisant un halo lumineux vient renforcer cette notion d’artifice.
  • Oh! La belle verte!

    OH! LA BELLE VERTE! 2012 Installation Plâtre, Bois, 8 projecteurs 300W, gélatines, son. Dimensions: 250 x 250cm Bande-son réalisée par Mathias Isouard. Au milieu de la salle, des dalles de plâtres immaculées, légèrement surélevées du sol, évoquent une piste de danse ou bien encore une scène. Huit projecteurs, incrus- tés dans ces dalles, éclairent la surface de ces empreintes en vert et en magenta. Sous l’effet de la lumière, le motif jusqu’alors discret se met à bouger, à danser, à vivre. Par un effet optique, renforcé par la déambulation du spectateur tout autour de la pièce, un spectacle se met en route par simple effet du jeu de la lumière sur les creux et les volumes des moulages. Les défauts du plâtre deviennent les acteurs de ce son et lumière bricolé. Une bande sonore de feu d’artifice vient accentuer l’idée de “Puy du Fou du pauvre” qui se dégage de cet étrange objet.